Rencontre avec Fabrice Schoemaecker, installé à Val-de-Reuil depuis 2018, après 20 ans comme responsable d'un autre magasin de l’Eure

Rencontre avec Fabrice Schoemaecker, installé à Val-de-Reuil depuis 2018, après 20 ans comme responsable dans un autre magasin de l’Eure.

Fabrice Schoemaecker ne connaissait ni le lieu, ni la clientèle ; année après année, il a appris à aimer l'environnement tout à fait particulier de cette ville nouvelle*. Avec un taux de chômage important malgré la présence du plus gros pôle pharmaceutique de Normandie, la ville se caractérise par sa diversité socio-culturelle (plus de 70 nationalités différentes) et socio-professionnelle. Petit à petit, grâce à une équipe recrutée en tenant compte de ces spécificités locales, Fabrice Schoemaecker a fait grandir la clientèle de son magasin ; et celle-ci leur apporte beaucoup d'un point de vue humain.

Témoignage.


Vision Solidarité - Qu'est-ce qui vous a incité à rejoindre Vision Solidarité ?

Fabrice Schoemaecker - Ma motivation principale pour rejoindre Vision Solidarité découle de l’histoire et de la localisation du magasin, et aussi de ma propre expérience. En effet, j’ai déjà une expérience de l’humanitaire en tant que fondateur avec un autre opticien et un ophtalmologiste d’une association humanitaire. Je suis allé au Burkina Faso pour créer un magasin d’optique solidaire et former un opticien sur place. La solidarité fait donc parti de mon ADN. Il nous arrive fréquemment de faire des lunettes qui partent en Afrique.

Et puis, au magasin, nous sommes confrontés chaque jour à des personnes qui recherchent autre chose qu’une paire de lunettes : elles cherchent aussi de l’écoute et un peu d’empathie. Alors, lorsque j’ai découvert l’association, et que j’en ai parlé à l’équipe, cela a semblé une évidence pour tout le monde. La décision n’a pas été difficile à prendre.


Vision Solidarité - Qu’est-ce que cela nous apporte ?

FS - Les premiers rendez-vous ont été bien au-delà de ce qu’on avait imaginé. Nous avons rencontré des personnes qui avaient de vrais besoins, des personnes avec une histoire de vie hors du commun.  Les échanges avec les accompagnants ont aussi été très riches : par ce qu’ils nous ont raconté sur leur public et par la grande gratitude exprimée lors des rendez-vous. Nous nous sommes vraiment rendu compte de ce que signifiait "être des professionnels de santé".

Nous avons aussi compris, sans que ce soit la finalité de notre participation aux actions de Vision Solidarité, qu'être partenaire en tant qu'opticien solidaire contribuerait aussi à modifier petit à petit l’image de l’opticien. Notre profession est trop souvent perçue comme une profession un peu privilégiée.


Vision Solidarité - Un mot en conclusion ?

FS - En conclusion, c'est une des meilleures décisions que nous avons prise pour l'équipe, et nous comptons bien continuer ces actions de solidarité en local. 


* Le saviez vous ? Créée au tout début des années 1970, tout comme huit autres villes nouvelles en France, Val-de-Reuil ne présente pas le visage d’une ville typique de la Normandie traditionnelle. Son astrolabe, ses murs peints, son église de la fraternité, son plan de ville à l’américaine et ses chaussées piétonnes surélevées raviront les passionnés d’architecture moderne.

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Les Belles Branches, c’est avant tout Laurène et Joël, deux passionnés d’optique et d’éco-responsabilité. • Laurène : opticienne engagée après avoir travaillée dans un cabinet d’ophtalmologiste, elle met aujourd’hui son savoir-faire au service de la santé visuelle tout en défendant une approche respectueuse de l’environnement. • Joël : créatif et manuel, il aime l’atelier et participe à donner vie à des solutions uniques et sur mesure, dans l’esprit du réemploi et de la seconde vie. Leur magasin, aménagé uniquement avec des éléments de seconde main propose des montures fabriquées en France et de seconde vie ou issues d’initiatives anti-gaspillage, sélectionnées avec soin pour que ça soit accessible à tous. Vision Solidarité - Qu'est-ce qui vous a incité à rejoindre Vision Solidarité ? "La mission humanitaire d’un mois que nous avons effectuée au Benin, dépistage et délivrance de lunettes, nous a donné envie d’aider ceux qui en ont besoin en France. Nous avons compris combien l’optique pouvait avoir un impact concret et immédiat sur la vie des gens. En lançant Les Belles Branches, nous avons voulu garder cette dimension utile et engagée". Vision Solidarité - Qu’est-ce que cela nous apporte ? "Cela nous enrichit chaque jour, car nous savons que notre métier ne se limite pas à vendre des lunettes, il contribue aussi à créer du lien et à donner du sens ».
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